VERA GRAN
 

http://www.agatatuszynska.info


http://www.nytimes.com/2013/05/05/books/review/vera-gran-the-accused-by-agata-tuszynska.html?smid=pl-share


http://cosmopolitanreview.com/vera-gran-the-accused/


Le Pianiste: la famille du protagoniste gagne son procès pour diffamation

  1. 1Par AFP agence Publié le 01/08/2016 à 17:33


Dans son livre Wiera Gran, l'accusée, l'auteur Agata Tuszynska incriminait de collaboration avec les nazis le pianiste polonais Wladyslaw Szpilman, vedette du film de Roman Polanski. La justice a donné tort à la femme de lettres ce 29 juillet.

La famille de Wladyslaw Szpilman, le héros du film de Roman Polanski Le Pianiste, a gagné un procès en appel pour diffamation à propos d'un livre dans lequel il était accusé de collaboration avec les nazis, a indiqué lundi à l'AFP le fils du musicien, Andrzej Szpilman.

En vertu de la décision de la Cour d'appel de Varsovie, prise vendredi, l'écrivaine Agata Tuszynska et la maison d'édition de son livre Wiera Gran, l'accusée, doivent dans les quinze jours qui suivent publier leurs excuses à la famille Szpilman et retirer les passages incriminés des futures éditions potentielles de l'ouvrage.

Dans son livre, la femme de lettres avait cité des propos de la chanteuse polonaise juive Wiera Gran accusant Szpilman d'avoir été membre de la police juive dans le ghetto de Varsovie, des propos qui n'ont pas trouvé de confirmation réelle.

«Ce jugement permettra d'améliorer les standards éthiques en Pologne et de remettre en question la notion mal interprétée de la liberté de parole», s'est félicité Andrzej Szpilman en évoquant un procès semblable remporté par sa famille en 2013 en Allemagne. La décision de la Cour d'appel est définitive même si les parties ont droit encore de se pourvoir en cassation auprès de la Cour suprême.























Wiera Gran






Wiera Gran. (wikipedia)

Wiera Gran (née Weronika Grynberg le 20 avril 1916 et décédée le 19 novembre 2007), aussi connue comme Véra Gran et Mariol, est une actrice et chanteuse polonaise.

Biographie

Dès 1926, elle se produit dans les cabarets de Varsovie. Ses succès lui apportent beaucoup d’argent et le goût du luxe. En 1939, elle fuit avec un jeune médecin, son futur mari, à Vilnius, puis en mars 1940 à Lvov, alors occupée par les Soviétiques, et refuge d’une partie des exilés varsoviens.

Elle rentre à Varsovie en mars 1941, sur les conseils de sa mère. Elle se produit dans les cafés du ghetto, particulièrement au Sztuka, souvent accompagnée par Janina Pruszycka. Elle y rencontre évidemment des individus peu fréquentables, truands, collaborateurs, Groupe 13…

Elle fuit Varsovie le 2 août 1942, deux mois après les premiers convois vers les camps d’extermination. En 1943, elle rejoint son mari dans la ville de Babice, libérée par l’armée rouge en janvier 1945.

Après la guerre, elle est plusieurs fois accusée de crimes de collaboration avec l’occupant nazi par Jonas Turkow, Marek Edelman et Adolf Berman, mais elle n'a pas été condamnée à un manque de preuves. L'accusation se propage cependant. Wiera Gran devient indésirable à Varsovie, Caracas, Mexico, Londres, Tel Aviv. Elle se produit cependant à Paris, New York, Varsovie.

Honneurs

Irena Sendlerowa (1910 - 2008) est une résistante et militante polonaise, "Juste parmi les nations", candidate au prix Nobel de la paix: "Wiera Gran a été actrice de cabaret dans le ghetto. Elle a aussi chanté du côté aryen au "Café Mocca", la rue Marszalkowska, pour les Allemands et elle a travaillé pour la Gestapo avec Leon Skosowski, Adam Zurawin, Koenig, Wlodarski, Mark Rozenberg et Franciszka Manowna. Adam Zurawin et Leon Skosowski ont éte condamnés à mort en 1943 par la résistance juive et polonaise. Le jugement de Skosowski a été exécuté par les membres de la résistance. Zurawin y a échappé. Après l'exécution par balles de Skosowski, Wiera Gran s'est cachée à Babice (Boernerowo) sous le nom de Jezierska. Militante de gauche dans ma jeunesse, donc au contact des minorités nationales en Pologne, je suis peinée de lire le nom de Wiera Gran dans ce livre, criminelle qui a vendu les noms de ses compatriotes." Irena Sendlerowa (signature lisible)/, Avril 1983 pour Institut historique juif de Varsovie et "Prawo i Zycie" prof. Jacek E.Wilczur, Varsovie 1977


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http://www.youtube.com/watch?v=9Wgd45HJx70













Est-ce que Wiera Gran a été crédible?

"Wiera Gran a été une agent de la Gestapo (Gestapiste)"?

Est-ce que Agata Tuszynska essaie d'éviter ceux documents, à cause du Marketing de son livre?


Irena Sendlerowa (1910 - 2008) est une résistante et militante polonaise, "Juste parmi les nations".
Au total, elle a contribué au sauvetage d'environ 2 500 enfants juifs. Le sénat polonais a en outre recommandé sa candidature au prix Nobel pour la Paix.

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Irena Sendlerowa, Varsovie, Avril 1983

Prof Dr Maurycy Horn
directeur de l'institut historique juive de Varsovie

Dans le chapitre "années d'occupation" du livre "Juifs polonais - histoire et culture" écrit par Dr. hab. Marian Fuks, j'ai trouvé, avec étonnement, parmi les acteurs, le nom de Wiera Gran.
Dans le même chapitre le journal "Zagiew" est mentionné, comme un journal publié par des juifs assimilés dans le ghetto. 
Il y'avait deux grands erreurs, qui prouvent, que l'auteur ne s'est pas approfondu dans le sujet de ce temps, et qu' il n'avait pas les sources significatives.
Comme historien il serait obligé, de connaître bien la realité de la vie dans le ghetto de varsovie. 
Selon les produits existants et,plus tard encore sur la liste:

1/ Le journal "Zagiew" était publié par une groupe de collaborateurs de gestapo. Pour tromper les compatriots, ils l'ont donné, dans une manière perfide, le même nom comme une groupe de students, dans le circle des juifs assimilés (bien sûr en 1939). Ces informations j'ai réçu de Adolf Berman de "Poalej Sion", avec lequel j'avais du contact quotidien, à cause de mon activité dans la résistance. 

2/ Wiera Gran - a été actrice de cabarets dans le ghetto. Elle a aussi chanté sur côté aryen dans le "Café Mocca" dans la rue Marszalkowska pour les allemands et elle a travaillé ensemble avec Leon Skosowski, Adam Zurawin, Koenig, Wlodarski, Mark Rozenberg et Franciszaka Manowna pour la Gestapo. Adam Zurawin et Leon Skosowski ont éte condamnés à mort en 1943 par la résistance juive et polonaise. Le jugement de Skosowski a éte effectuée par les membres de la résistance. Zurawin a échappé. Après l'exécution de la peine par le tir de Skosowski, Wiera Gran s'est caché en Babice (Boernerowo) sous le nom Jezierska. 

Je suis un homme vieux et malade, limité dans mes mouvements, et c'est pour ça que j'ai demandé de l'aide d'un journaliste, monsieur Red J.E. Wilczur (Demjaniuk Jäger), un auteur célèbre de beaucoup des livres sur l'occupation nazie et un membre de la commision de la persécution de crimes nazie en Pologne. Il a réussi à gagne nobreux documents très précieux, que ont parlé clairement de Wiera Gran, comme une personne au service de Gestapo. 

0. Rapports du contre-espionnage de l'AK (Armée de l'Intérieur) - un groupe de documents de la section II du haut commandement -. archive CCC, 203 numéro de référence (III 129, p. 14 et 17)
 0e Message de l'Intelligence Service Armée de l'Intérieur n ° 534 du 15 Septembre 1943 du rapport "Waclaw" sur le rapport de "Jurek" Ayant -. référence ministère du gouvernement en exil (en exil) du Comité central III des Archives provinciales, Varsovie
 0e Réservez par Mark Bernard («les combats et la destruction de l'édition du ghetto de Varsovie, Varsovie 1959, II, de la Défense, p. 206-214. L'auteur de ce travail, un professeur d'histoire, a été le directeur de l'Institut historique juif de Varsovie.) 0e archives de l'Institut militaire historique à Varsovie, AK Kedyw Groupe 146 signataires. III (29) 7
 0e Archive groupe GKBZHwP BD, 379, tome I, K, 196
 0e documents de la Délégation du Gouvernement pour la Pologne (Londres asf), le Comité central d'archives du pays, la signature 202 (XV, Partie 2, p. 344-345 Ref 203 (III), vol 127, K 19) (des documents très importants sur les activités du groupe Adam Zurawin et Wiera Gran)
 0e documents du gouvernement en exil (la délégation du pays) -.. de la délégation centrale du Comité des archives du gouvernement polonais en exil 202/XV ministère de l'Intérieur, le rapport spécial principal Inspekt, Vol 2 II 202 {) t. 36, K 38 (s 344-345.)
 0e 33e Comité anticommuniste, la signature 228 (6), K. et autres.

De tous ces détails Doz. Fuks n'avait besoin de savoir. Monsieur Fuks, aurait dû savoir, quoi monsieur le prof. Mark, directeur de l'institut historique juive a écrit dans le livre mentionné ci-dessus, s'appuyant sur les sources. Ils montrent clairement, qu'elle (Wiera Gran) était au service de la Gestapo. Surtout, monsieur Fuks devrait connaître, comme scientifique du temps de ghetto, l'activité criminelle de Wiera Gran. 
C'est assez mauvaise que un livre, sous le titre "Juivs polonais - histoire et culture", que s'agisse de la culture de ce peuple, comprenne des erreurs comme ça. 
Moi- comme activiste gauche, dans ma jeunnesse, et donc au coeur des minorités nationals en Pologne - il m'a fait mal de lire le nom de Wiera Gran dans ce livre, d'une criminelle qui a vendu les noms de ses compatriots.

Irena Sendler (signature lisible)
Elle a réçu la médaille de "Juste parmi les nations" en 1965. Chef de département "protection des enfants" dans "Zegota"

http://www.veragran.com/sendler1pdf.pdf

http://www.veragran.com/sendler2pdf.pdf


Battre les juifs avec des mensonges


Mon père Wladyslaw Szpilman n'a jamais dénoncé Mme Gran, n’a jamais provoqué de poursuite légale contre elle, et l’a, contrairement aux inventions de la maison d’édition Grasset, régulièrement invitée à des prestations à la Radio polonaise après la guerre jusqu’à l’émigration en Israel de Mme Gran. 

Cette affirmation est constituée de mensonges.

Après la Guerre, mon père a publié son journal et ceux qui ont comme lui survécu au ghetto de Varsovie n’ont jamais remis en cause ses écrits. Mon père était une victime des nazis, pas un collabo!

Je constate que la diffamation d’un juif polonais, connu pour son intégrité en Pologne et dans le monde, est utilisée ici comme outil de marketing basé sur des motifs antisémites.

Seul un menteur mal peut dire que Wladyslaw Szpilman est un fonctionnaire de parti.

 Wladyslaw Szpilman, est le célèbre pianiste et compositeur .

Même si une femme Smorag-Goldberg de Sorbona sais qu'il ne sera pas. N'at-elle pas entendu parler de Wikipedia? La honte!

Je ne souhaite pas ici prendre position sur le comportement de Madame Tuszynska, afin de ne pas influencer les procédures judiciaires appropriées qui viennent d'être introduites en Pologne (avocats Lach et Biernat).

Les noms et noms des parents de certaines des personnes qui, aujourd'hui vilipender Szpilman se trouve sur la liste des agents des services secrets communistes.
Je recommande ici:

http://lista-wildsteina.en8.pl/




Ryszard Marek Gronski

directeur littéraire du "Théâtre Juif de Varsovie"  et journaliste de journal "Polityka"

"Wiera Gran, l'accusée"


http://www.youtube.com/watch?v=Lzk4tYcwyo4


Le Pianiste calomnié.


Berlin – Le blâme est aussi bien scandaleux qu'absurde : Wladyslaw Szpilman dont le destin dans le ghetto de Varsovie a été porté à la connaissance du monde entier par le film « Le Pianiste » de Polanski, aurait travaillé, quelques jours en 1942, pour la Police du ghetto à la mauvaise réputation.

« Je l'ai bien vu », lit-on dans une biographie polonaise parue récemment, « Szpilman portait le casque du policier. Il tirait une femme par les cheveux. » Cette phrase est, paraît-il, de Wiera Gran à qui est consacrée la biographie en question. Gran était une chansonnière juive qui, de temps en temps, se produisait avec Szpilman dans le cabaret « Sztuka » au ghetto, mais aussi après la guerre. Elle devait se justifier devant le Tribunal à propos de sa collaboration avec les Allemands mais, faute de preuves, elle a été acquittée en 1948. Même en Israel, où Wiera Gan a émigré en 1950, les accusations la concernant ne s'arrêtaient pas, au point qu'à la fin la chanteuse partit pour Paris. Elle y décède en 2007, sept ans après Wladyslaw Szpilman.

Les raisons de haine de Wiera Gan demeurent obscures. A la fn, sa haine alla grandissant dans une sorte de délire. Dans sa biographie intitulée « Accusée - Wiera Gran », l'auteur Agata Tuszynska s'efforce d'obtenir une réhabilitation de la chanteuse oubliée. Et dans ce but, elle redit quantité d'accusations intolérables au sujet de Szpilman.

La campagne de publicité de l'éditeur polonais commercialise les blâmes sous le titre « L'autre face de l'histoire de Wladyslaw Szpilman », la presse polonaise propage l'assertion selon laquelle Andrzej, le fils de Szpilman, et Polanski auraient projeté le meurtre de Wiera Gran. Ainsi, petit à petit, des mensonges deviennent une vérité.

L'éditeur français Grasset, qui annonce la sortie en français de ce livre scandaleux, redit sur son site internet l'interprétation de l'auteur d'après laquelle, après la guerre, Szpilman n'a pas proposé à Wiera Gan un emploi à la Radio et l'a chargée devant la Tribunal. Une question est posée à la fin de cette interprétation déplacée : « Lui aussi a-t-il caché quelque chose ? » Szpilman a effectivement donné à la chanteuse la possibilité de travailler à la Radio, il n'a jamais pris part à la propagation des rumeurs.

Le fils du pianiste et du compositeur a plusieurs fois pris position publiquement. Il intente une action en justice contre la publication du livre en Pologne. Vendredi, à l'Académie d'Art de Berlin, il a répété ses arguments. Il a indiqué, en particulier, qu'aucun des 27000 survivants du ghetto n'a jamais douté de l'intégrité de Wladyslaw Szpilman, même pas à mots couverts. Comme, peu de temps après la guerre, le compositeur a publié ses souvenirs de cette horrible époque, des voix se seraient élevées pour le contredire.

Evidemment, personne n'était immunisé contre un gain proposé par les nazis. Souvent, même les Juifs polonais, par pure volonté de survivre, ont pactisé avec leur ennemi. Il a été assez écrit à ce sujet. Le thème de la complicité juive est très volontiers utilisé pour relativiser la responsabilité des Allemands. Sans l'attaque allemande en 1939, souligne toujours Andrzej Szpilman, il n'y aurait jamais eu le ghetto de Varsovie.

Le film « Le Pianiste » n'est peut-être pas un chef d'œuvre, mais il a montré à des millions de personnes, les Allemands inclus, ce qui se passait réellement dans le ghetto de Varsovie. Celui qui aujourd'hui présente le protagoniste du film comme un agent de la Gestapo, détruit le message historiquement correct, pédagogique ainsi qu'important du film. Reste à savoir si les procès en justice pourraient y remédier. Il suffit qu'on salisse quelqu'un - quelque chose reste toujours gravé dans la mémoire.

(VOLKER TARNOW ) Berliner Morgenpost 13.12.2010



Marcel Reich Ranicki

À partir de novembre 1940, il vit dans le ghetto de Varsovie, travaillant comme chef interprète au Judenrat de Varsovie. Reich-Ranicki écrit aussi des critiques musicales dans le journal juif Gazeta Zydowska sous le pseudonyme de Wiktor Hart.

Interview-Nov.© 2010 par Andrzej Szpilman


http://www.youtube.com/watch?v=swfgWgjz8rg


http://www.youtube.com/watch?v=swfgWgjz8rg


Marek Rudnicki (1927-2004)

À partir de novembre 1940, il vit dans le ghetto de Varsovie, travaillant a "Sztuka".
Interview: Nov.2002 Paris. © 2002 par Andrzej Szpilman

Je constate que la diffamation d’un juif polonais, connu pour son intégrité en Pologne et dans le monde, est utilisée ici comme outil de marketing basé sur des motifs antisémites.


http://www.youtube.com/watch?v=xcJA9wkD5fQ



Je suis touchée par tout ce problème. Pour moi ce sont des histoires inventées. La famille de ma maman était très proche  avec la famille Szpilman. Dans le Ghetto de Varsovie ils étaient les voisins et amis. Le papa de Wladyslaw était le professeur de violon de ma maman. Si Wladyslaw jouait c'était pour gagner quelques sous afin de pouvoir manger. Comment peut on  inventer une histoire de ce style !!! :((((((((((
LA HONTE !!!!!!!!!!!!!!!!!
Cordialement
P. (A., je te remercie de transmettre ca a la personne qui émet ce genre de message.)



Déclaration d'Andrzej Szpilman
 


65 ans après la guerre, le livre d'Agata Tuszynka « Accusée - Wiera Gran », paraît chez « Wydawnictwo Literackie » Pologne.
 
Le contenu de l’édition polonaise du livre d‘ Agata Tuszynska est d’ailleurs actuellement sujet d’une poursuite judiciaire en Pologne en raison des nombreux mensonges et calomnies contenu.
 
Dans l’annonce de la publication de la traduction française et dans d'autres langues du livre d'Agata Tuszynska "Gran Wiera - l'accusée", des mensonges et calomnies sur Wladyslaw Szpilman ont été publiés et distribués sur le site Internet de la maison d’édition Grasset.
 
Si ces mensonges au sujet de Wladyslaw Szpilman ne sont pas enlevés du site web de l’éditeur, vous me verrez dans l’obligation de recourir à des mesures juridiques.

Dans son annonce du livre, la maison d’édition déclare :  « J’essaie aussi de comprendre ce qui a pu déclencher les dénonciations de Szpilman, « Le Pianiste », les procès dont il est la cause, son refus d’embaucher la chanteuse en 1945 alors qu’il est directeur de la radio – que s’est-il passé entre eux, a-t-il aussi quelque chose à cacher ». Cette affirmation est constituée de mensonges.

Mon père Wladyslaw Szpilman n'a jamais dénoncé Mme Gran, n’a jamais provoqué de poursuite légale contre elle, et l’a, contrairement aux inventions de la maison d’édition Grasset, régulièrement invitée à des prestations à la Radio polonaise après la guerre jusqu’à l’émigration en Israel de Mme Gran. 
Je constate que la diffamation d’un juif polonais, connu pour son intégrité en Pologne et dans le monde, est utilisée ici comme outil de marketing basé sur des motifs antisémites.

Il s'agit d'une campagne scandaleuse de la part de cette maison d'édition . Celle-ci veut attirer le public en affirmant avoir dévoilé « l'histoire de Wladyslaw Szpilman ».
 
Ce livre tente de disculper une chanteuse polonaise d'origine juive - Wiera Gran - soupçonnée et accusée, juste après la guerre en Pologne et plus tard également en Israël, de collaboration avec la Gestapo.
 
Wladyslaw Szpilman, est le célèbre pianiste, compositeur et protagoniste mondialement connu du film « Le Pianiste ».
 
Pendant la guerre, Wladyslaw Szpilman était pianiste au au Café « Sztuka », et y travailla avec de nombreux autres artistes, parmi eux Wiera Gran. Après la guerre et jusqu'à son émigration en Israël en 1950, Wiera Gran fut régulièrement engagée comme chanteuse par le département musical de la radio polonaise, que dirigeait Wladyslaw Szpilman.

Après le film de Roman Polanski Le Pianiste, la jalousie s'est exprimée par des déclarations criminelles à l'encontre de Wladyslaw Szpilman, de Roman Polanski et moi-même.
 
Je considère comme absurde, affreuse et criminelle l'accusation faite que moi-même « (Andrzej) Szpilman et (Roman) Polanski se seraient associés pour assassiner Wiera Gran.
 
Chacun sait que Wladyslaw Szpilman a publié son livre en 1946 déjà, alors que 27 000 rescapés du ghetto de Varsovie vivaient encore en Pologne. Il composait des chansons populaires, se produisait comme pianiste et était très connu en Pologne ainsi qu'à l'étranger (du fait de ses nombreux concerts). Il aurait, le cas échéant, immédiatement été démasqué comme menteur.
 
Si un quelconque doute avait existé à la suite du succès mondial du film de Roman Polanski, les contradicteurs auraient pris la parole.
 
A toutes les archives à Varsovie et il n'existe aucun indice donnant la moindre substance aux mensonges de Madame Gran.
 
Il est officiellement établi depuis près de 70 ans que Wladyslaw Szpilman fait partie des victimes de la Deuxième Guerre Mondiale et de la persécution des juifs.
 
Le professeur Wladyslaw Bartoszewski (Zegota, citoyen d'honneur d'Israël, ancien ministre des affaires étrangères de Pologne), Marian Turski (Association des Juifs de Pologne, Comité d'Auschwitz), Marcel Reich-Ranicki (critique littéraire et écrivain, ancien prisonnier du ghetto de Varsovie), Jan Jagielski de l'Institut Historique Juif en Pologne, parmi d'autres personnalités, considèrent les suppositions mensongères formulées à l'encontre de Wladyslaw Szpilman par Tuszynska, selon lesquelles il aurait participé à des irgendwelche crimes, comme sans fondement, honteuses et scandaleuses.

Je ne souhaite pas ici prendre position sur le comportement de Madame Tuszynska, afin de ne pas influencer les procédures judiciaires appropriées qui viennent d'être introduites en Pologne (avocats Lach et Biernat).



Published on Rue89 (http://www.rue89.com)
Pour l'honneur de Szpilman, le pianiste accusé d'être collabo
By Nathalie Krafft
Created 11/07/2010 - 12:11

Blog principal: 
droles de gammes
Il aura suffi du livre d'une journaliste polonaise, Agata Tuszynska, relatant la biographie d'une chanteuse polonaise inconnue, Wiera Gran , d'un éditeur peu scrupuleux et de journalistes [4]qui ne l'ont pas plus été pour que soit sali l'honneur d'un homme : le pianiste Wladyslaw Szpilman, héros du film de Roman Polanski . Dans cet ouvrage, il est accusé d'avoir été un agent de la Gestapo alors qu'il était enfermé dans le ghetto de Varsovie.
Les faits : Agata Tuszynska publie en Pologne un livre racontant la vie de Wiera Gran, une chanteuse de cabaret connue avant la guerre. Dans cet ouvrage, Agata Tuszynska reprend certaines notes où Gran accuse Szpilman d'avoir été un agent de la Gestapo et d'avoir cherché à la tuer.
Sur la foi de ces seules allégations, l'éditeur a fait la pub du livre en titrant « l'autre face de l'histoire de Wladyslaw Szpilman ». Quant aux journaux en Europe qui ont relaté l'affaire, qui fait scandale en Pologne, ils ont repris eux-mêmes l'accusation, en la « tempérant » par du conditionnel ou des points d'interrogation.
Un témoignage jamais critiqué par les survivants du ghetto
Et pourtant, il n'y a pas le moindre début de début de preuve de la culpabilité de Szpilman. Et pas beaucoup de monde à interroger : Szpilman est mort en 2000, Wiera Gran en 2007.
Au départ, il y a le livre autobiographique de Szpilman, pianiste à la radio polonaise, enfermé pendant six ans dans le ghetto de Varsovie. Publié juste après la guerre, son livre sera interdit par le régime communiste, puis publié à nouveau en 2000.
Dans cet ouvrage, il raconte par le menu le quotidien de cette claustration, les pratiques abusives de la police juive, le comportement de certains de ses « frères » qui cherchent à profiter de la situation de moins bien lotis qu'eux, les trahisons de certains juifs qui collaborent avec les Allemands.
Il raconte aussi comment il s'en est évadé, et sa vie, traquée comme celle d'un animal, dans une Varsovie en ruines sous la coupe des nazis. Il raconte enfin comment un officier allemand, amoureux de musique, lui est venu en aide.
Comme l'a déclaré son fils Andrzej Szpilman au Spiegel, « lors de la publication juste après la guerre, aucun des survivants du ghetto n'a critiqué sa version des événements ».
Wiera Gran a dû quitter Israël
D'une grande tenue littéraire, « Le Pianiste » est un témoignage important pour qui s'intéresse à l'Histoire de la Pologne et de ses relations avec les juifs, ou tout simplement à l'Histoire tout court et à la musique, dont le rôle salvateur est souligné à maintes reprises par Szpilman.
Le ton de l'ouvrage n'est pas sans rappeler celui d'un Aharon Appelfeld racontant son errance en Roumanie en 1942 alors qu'il s'est échappé, enfant, d'un camp de concentration (« Histoire d'une vie », coll. Points).
Roman Polanski ne s'y est pas trompé, qui a choisi de faire de ce récit un film qui, à mon sens, caricature les situations et idéalise les personnages, alors que le livre de Szpilman est tout en nuances.
Wiera Gran et Wladyslaw Szpilman se sont rencontrés dans le ghetto. Il est fort probable que cette chanteuse, que Szpilman caricature dans son livre sous le pseudonyme de « Mrs K. », ce soit elle.
Les faits, toujours : en 1947, Wiera Gran, soupçonnée de collaboration avec les nazis, est entendue par un tribunal dont Szpilman fait partie. Aucune preuve n'est établie contre elle. Wiera Gran émigre en Israël où elle doit de nouveau faire face à de semblables accusations. Elle quittera son pays d'adoption pour la France.
Tout est dit, non ?


http://qc.news.yahoo.coms/yahoocanada/101103/entertainment/

Le héros du Pianiste était-il un collabo?

mercredi 3 nov, 20 h 03
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Par Ismaël Houdassine

...Dans un livre intitulé «L’accusé» dont la sortie est prévue pour début 2011, la journaliste Agata Tuszynska raconte le passé de la chanteuse de cabaret Wiera Gran. Dans ce bouquin sulfureux, on y apprend que Wiera Gran et Wladyslaw Szpilman se sont rencontrés durant la guerre. Selon elle, le musicien n’était pas seulement un pianiste hors pair, mais il était surtout à cette époque un membre de la Gestapo. Scandale!...

...D’après le quotidien britannique The Guardian, Andrzej Szpilman, le fils de Wladyslaw Szpilman, a entamé des procédures judiciaires afin d’interdire la publication de l’ouvrage. «Après la Guerre, mon père a publié son journal et ceux qui ont comme lui survécu au ghetto de Varsovie n’ont jamais remis en cause ses écrits. Mon père était une victime des nazis, pas un collabo!» a-t-il affirmé au magazine allemand Der Spiegel....

...Trouvaille historique ou gros coup de marketing? Sous-titré «L’autre histoire de Wladyslaw Szpilman», beaucoup pensent que la journaliste a voulu se faire avec son livre un petit coup de pub étant une proche de la chanteuse. Des amis de Wladyslaw Szpilman et survivants du ghetto avec l’appui de l’ancien ministre des Affaires étrangères polonais Wladyslaw Bartoszewski ont tous fermement réprouvé les accusations écrites dans l’ouvrage qu’ils jugent «sans fondement et honteuses».... Par Ismaël Houdassine


Important links:

http://www.telegraph.co.uk/history/world-war-two/9260332/Family-of-The-Pianist-composer-take-author-to-court-of-Gestapo-allegations.html



http://www.agatatuszynska.info


Paris 1996: